Il y a des clubs qui fluctuent au gré des olympiades avec des difficultés liées au recrutement de bénévoles, au financement de leurs actions et autres problèmes. Au Judo Club mérois, même si dans le passé, on a connu des hauts et des bas, cela n'a jamais mis en péril l'avenir et l'esprit.
« Lorsque l'on rentre au bureau, on s'engage avec rigueur dans un développement à long terme avec un esprit à toute épreuve qui assure la stabilité », explique Olivier Lanoux, le nouveau président, ancien secrétaire Preuve en est, Florent Hernandez, l'ancien président, assure désormais le secrétariat. Bref, on la joue collectif. Résultat, le club enregistre 176 licenciés (loisirs, compétitions) et une quinzaine de licences sont à suivre : « à ce rythme, on pourrait atteindre les 200, mais ce qui est positif et nouveau, c'est la fidélisation chez les jeunes », se félicite Jean Coly, un pilier du club qui gère la communication.
Tous les cours de judo (baby, jeunes, adultes…), ju-jitsu jouissent d'une fréquentation record toute la semaine. Judo loisir, technique et compétition se côtoient sur le tapis, c'est l'esprit mérois. Notons l'arrivée d'un nouveau professeur, Jérémy Cozic : « Lilian Beauchet, le champion de ju-jitsu de niveau national, n'est plus disponible le lundi, mais assure le cours du samedi de ju-jitsu qui prend son envol aussi », indique Jean.
Autre motif de satisfaction pour le président, les féminines : « à l'image des jeunes qui constituent l'avenir du club, on constate un engouement féminin tant dans le secteur de la jeunesse que dans les cours des adultes, un très bon signe ». Et puis n'oublions pas les animations conviviales qui forgent et renforcent cet esprit d'équipe et le respect mutuel. Le club est donc loin de se serrer la ceinture pour l'heure, il peut s'enorgueillir de 13 ceintures noires actuellement (1^er au 3^e dans) et celle, 5^e dan de Thierry Denies, l'entraîneur emblématique. Tout les indicateurs sportif et de gestion sont au vert pour voir l'avenir en rose !